993.031 producteurs de café-cacao, avec 8% de femmes et 92% d’hommes. Une superficie totale de parcelles géolocalisées couvrant 3.220.800 hectares, dont 2.522.170 hectares pour la culture du cacao uniquement.
110.470 hectares pour le café et 588.160 hectares pour la culture mixte (café et cacao sur une même parcelle). Une occupation des forêts classées, par le verger du café et du cacao est estimée à 483.120 hectares.
C’est ce qui ressort du rapport de recensement général des producteurs de café et de cacao que CommoditiesExpertise a pu consulter.
Un rapport qui révèle bien plus de données, entre autres, sur l’âge moyen exact des producteurs de café et de cacao, leur répartition par région de production, et la géolocalisation des superficies totales exploitées.
86 semaines. C’est le temps qu’a duré l’opération de collectes de ces données. Une opération qui a mobilisé 970 agents repartis dans les 13 délégations régionales et qui aurait coûté environ sept (7) milliards, selon plusieurs sources concordantes.
Ce n’est pas la première fois que les autorités ivoiriennes essaient de recenser les producteurs de café et de cacao. La première opération de recensement remonte en 1999. Elle a été soldée par un échec cuisant, tout comme celles de 2004 et 2008.
Avec cette dernière opération de recensement, le Conseil Café-Cacao peut se vanter de disposer de données fiables, indispensables au développement stratégique de la filière café-cacao.
Toute chose qui lui permettra, par ailleurs, de constituer un répertoire des producteurs et de leurs plantations ; un maillon essentiel dans l’opérationnalisation de la traçabilité du café et du cacao.
Chaque producteur de café et de cacao aura bientôt entre ses mains, une carte magnétique avec puce, qui en plus de contenir des métadonnées, affiche un code QR, avec des détails sur la superficie de cacao et/ou de café exploitée, et des informations précises sur la localisation de ladite superficie, qu’elle soit située dans le domaine rural non protégé ou en forêt classée.
